J'entendais l'appel des sirènes des grands bateaux en partance quand le regard profond m'enchaîne au sphinx bleu de Casamance. J'entendais les cris des mouettes le bruit des vagues dans ma tête. J'espérais que rien ne s'arrête, que dure l'infernale fête.
À partir de ces phrases initiales, Maurice Cury nous emporte dans un voyage subliminal et familier Utilisant ainsi toute la palette poétique, l'auteur nous convoque dans ses rêves et ses récits, où Histoire rime avec dérisoire.
J'aurais pu bâtir un mur entre le passé et le futur, un mur d'argile ou de rêve et le construire sur la grève. J'aurais pu dresser la cloison qui me cacherait l'horizon, celui des démons , des mirages, j'aurais pu devenir sage.
Son invitation au voyage sur le bateau ivre du verve nous submerge , portée par la nostalgie, la magie et l'ironie d'une poétique initiatique. Ceci n'est pas un poème couronne l’œuvre littéraire de Maurice Cury, prolongeant son recueil Travaux avant fermeture, déjà publié à la Lucarne des Ecrivains.